En période de fêtes de Noël, la dinde est souvent préparée avec des éléments nobles…mais gras. Il faudra être tout en finesse pour lui marier le vin correspondant
Pour la dinde cuite de manière classique (au four ou poêlée en filets), on préférera un vin blanc charnu et ample, capable de tapisser la bouche afin de ne pas assécher le viande, tout en gardant en acidité pour soutenir la chair ferme. Les vins doivent pouvoir être longs et persistants en bouche.
A cet effet, on évoluera vers un blanc de Loire, Jasnières ou Montlouis, voir un Côtes du Jura ou un Macvin dans le Jura.
Un Meursault de dix ans d’âge minimum conviendra également parfaitement avec son côté gras et beurré.
Si on réalise un rôti de dinde à basse température (cuisson longue de 2h30 à 80 degrés), la viande gardera une consistance très moelleuse, et sera plus goûteuse. On pourra dès lors envisager un vin rouge peu agressif, comme un Gevrey Chambertin ou un Morey Saint Denis à maturité (5-7 ans ou plus). On peut également choisir, si la sauce est légère, de se diriger vers un Pinot Noir d’Alsace ou un Cépage Tarrango d’Australie (cépage particulier à l’Australie, aux tannins fins et qui atteint sa maturité après 2 à 3 ans).
Pour la dinde farcie, on considérera la farce utilisée (voir l’article sur les champignons).