Différents impacts sur le goût du vin !
Une bonne année pour un vin sera fonction d’un nombre important de facteurs. La météo, les maladies avant récolte éventuelle, les réactions des producteurs et la résistance des vignes à ces deux éléments. De plus, une zone géographique ne sera pas nécessairement impactée par la même météo que la zone voisine.
Qui plus est, une bonne année pour un vin aura une signification différente selon les possibilités de vieillissement du vin en question : un Margaux 1982 peut toujours être excellent à déguster alors qu’un Barbera du Piémont atteint quoi qu’il arrive son apogée après 10 ans. Attention cependant, le cout d’un millésime par rapport à un autre pour une même bouteille n’est pas toujours un facteur de qualité. En effet, certaines récoltes doivent être limitées au vu des intempéries. Par exemple, la production des vins blancs de Bourgogne en 2012 est limitée par endroit à plus de 50% par rapport à l’année précédente, alors que sa qualité sera moindre. La loi de l’offre et de la demande va jouer son rôle et on payera probablement plus cher un Bourgogne 2012 qu’un Bourgogne 2011 alors que le second sera supérieur au premier.
De plus, il faudra également prendre en considération le plat lié. Un Moulins en Médoc de deux-trois ans accompagnera bien une viande saignante, même si sa capacité de vieillissement est encore loin d’être atteinte.
Il y a donc une multitude d’éléments à considérer. Cependant, et de manière générale, voici un tableau récapitulatif qui vous aiguillera sur les qualités d’un millésime pour une région donnée sur les dernières années (qualité/10).
A noter quelques grandes années pour les Grands Crus de Bordeaux : 1947, 1953, 1955, 1961, 1970, 1978, 1985, 1988, 2005, 2010. Et quelques années d’exception : 1945, 1959, 1982, 1989, 1990. Pour ces derniers, il vous faudra devenir millionnaire pour vous en procurer un, sauf si vous disposez déjà d’un portefeuille bien garni !